Mairie de Bussang

La chapelle des Breucheux

Cette chapelle dédiée à Notre-Dame du Bon Conseil a été érigée en 1957 par les enfants de Ramonchamp en reconnaissance et en souvenir des camarades victimes de la guerre.

On peut la rejoindre aisément depuis le centre du village soit en voiture soit à pied en empruntant le sentier balisé disque bleu.

Elle est agrémentée de bancs qui invitent à y faire une pause.

Statue Sainte-Barbe

Au cours de la libération en 1944, lors des bombardements, l’église fut frappée par deux obus, tous les vitraux furent cassés….

Tous , sauf celui représentant Saint Barbe, qui lui fut miraculeusement intact ….

Les bussenets, habitants de Bussang, sous l’impulsion de l’Abée Vaché formulèrent alors ce voeux :

« Si Bussang est épargné, en remerciement, nous monterons une statue de Sainte Barbe sur la montagne la plus haute de Bussang, au lieux-dit les Évaux. »

Il s’avéra que Bussang ne souffrit pas trop matériellement. Après le conflit, les habitants purent collecter du cuivre, bronze et autres matériaux pour réaliser cette statue. L’inauguration eut lieu le 3 octobre 1948.

Sainte Barbe n’est accessible qu’à pied !

Un sentier de randonnée vous conduit depuis le centre du village jusqu’à la statue, ça grimpe un peu mais la vue sur le village vaut l’effort fourni !

Un descriptif pour y accéder est téléchargeable ci-dessous.

La carte IGN 3619 est en vente à l’office de tourisme pour plus de détails.

La Chapelle de la Salette

Situé sur la commune du Ménil.

Cet oratoire ancien est accessible à pied, notamment par le sentier balisé chevalet bleu conduisant à La Tête des Champs. On peut s’en approcher en voiture jusqu’à croiser le chemin qui y conduit au bout de 600 mètres.

GPS départ : 47°55’06.5″ N / 6°49’18 » E

La chapelle est située sur un amas rocheux dominant les alentours.
Ce petit édifice carré est posé sur un socle maçonné. Les murs sont protégés par des plaques de tôle peintes en bleu. Le toit pyramidal est également en tôle mais peint en brun-rouge.
On y voit en façade 2 volets fermés par un verrou. S’ouvrant vers l’intérieur, ils protègent une niche habillée de bois. Derrière une fenêtre vitrée ont été installées diverses statuettes de la Vierge, dont une de La Salette.

Le pont Montbel

Le pont de Montbel est un ouvrage d’art situé en forêt, à 903 m d’altitude.

On ne s’y rend qu’à pied, par plusieurs circuits : depuis les Grandes Tailles par le chemin de forêt sur la gauche, par la Grande Goutte en suivant le balisage anneau rouge par le sentier des Deux Chapelles ou depuis les Neufs-Bois en longeant les trois étangs et en empruntant le balisage anneau jaune direction les 3 mousquetaires.

Construction en plusieurs étapes :

  • Il fut érigé en 1937 sous la direction de l’ONF (Office National des Forêts) par l’inspecteur-adjoint de Montbel. Sa construction fut possible grâce à l’apport des matériaux par wagonnets équipés de moteurs depuis les Grandes Tailles. La construction a été effectuée par des chômeurs qui devaient travailler pendant quatre heures pour avoir droit aux repas.
  • Le pont a été construit trop près de la montagne et en 1945, quand les bœufs des exploitants forestiers ont fait place aux engins motorisés, il a fallu élargir le chemin car, en tournant, les camions arrachaient les balustrades.
  • Les rambardes ont été changées en 2006, et des travaux de terrassement de chaque côté du pont ont été effectués pour améliorer le passage et la manœuvre des grumiers.
  • La plaque du pont a été rénovée (nettoyage, peinture des inscriptions, remise en place) en 2019 par les établissements Creusot au Thillot.

Croix de Couard

La Croix de Couard a été érigée en 1947 pour fêter le retour des prisonniers et déportés de la Seconde Guerre Mondiale.

Elle est située sur la Montagne de Couard (737 mètres) qui domine le village de Fresse-sur-Moselle et offre une belle vue sur le centre de la commune.

Les matériaux qui la composent ont été à l’époque montés à dos d’hommes par les habitants du village, y compris les enfants des écoles qui ont monté le sable par des sentiers escarpés.

Accessible uniquement à pied, on peut rejoindre ce site soit depuis le centre du village soit depuis l’étang du Frac en suivant le sentier balisé cercle rouge.

Église de Rupt-sur-Moselle

L’église Saint-Etienne de Rupt-sur-Moselle :

La fondation de la Paroisse de Rupt-sur-Moselle remonte probablement au 7ème siècle après l’établissement d’un monastère au sommet du Saint Mont. À cette époque, une chapelle fut édifiée à l’emplacement de l’église actuelle, sous le nom de « Parrochaige de Sainct Estene de Lonchamp » ; cet édifice religieux, avec le cimetière clos de murs, devaient servir de refuge en cas d’attaque, les habitants s’y rassemblaient pour tenir compte des décisions seigneuriales.

Mais, c’est en 1738 que fût construite la première église de Rupt sur Moselle.

Mais, au milieu du siècle dernier, devenue trop petite pour accueillir les paroissiens, il a été décidé de l’agrandir en 1846 (Rupt sur Moselle comptait 4 390 habitants).

L’ancienne église faisait 360 m², celle qui fût construite, donc l’actuelle, fait 927 m².

Il fût décidé, à cette époque, de démolir le chœur et la nef datant du 18ème siècle, mais le clocher et sa base seront conservés ; cette partie de l’édifice affirme la valeur historique de l’église ; une précision qui mérite d’être relevée.

Église de Fresse-sur-Moselle

L’histoire de l’église Saint-Brice de Fresse-sur-Moselle :
Au 10ème siècle : Les habitants de la commune de Fresse-sur-Moselle appartenaient à la paroisse de Ramonchamp, chrétienté et doyenné de Remiremont, diocèse de Toul.

Lorsque la commune Fresse-sur-Moselle eut sa première église, elle reçut une contribution de l’église mère de Ramonchamp pour sa construction et son aménagement. Cette église n’était qu’une chapelle de secours et non un temple de culte.

Le 22 décembre 1640 : Permission de célébrer des messes de dévotion la semaine.

En 1665 : Faculté d’y administrer des baptêmes puis en 1737 : Date à laquelle la paroisse devient indépendante.

En 1741 : Installation d’un presbytère, son premier vicaire était Messire COUSERAT.
Le 05 juin 1803 : Premier curé de la paroisse, l’abbé BONNABE.
Le 04 décembre 1856 : Travaux de démolition de l’ancienne église qui tombait en ruines et de la construction de l’église actuelle. Celle-ci fut achevée, aménagée et ouverte au culte en 1863.
En 1863 : Couverture de l’Eglise puis en 1880 : Installation de l’orgue à la tribune.
En 1892 : Installation d’une troisième cloche. En 1926 : Décoration intérieure de l’église.
En 1934 : Electrification des cloches.
En 1936 :Affermissement des vitraux disjoints et pose d’une double cloison en verre cathédrale.
En 1937 : Installation du chauffage et construction des sacristies.
En 1947 : Remplacement complet de l’orgue.

Croix de Fresse

Située à une altitude de 879 mètres, la Croix de Fresse rappelle qu’en ces lieux, en 1814, 4 Grognards de Napoléon 1er sont morts en défendant ce col contre les Cosaques.

A proximité se trouve le Chalet de la Croix de Fresse qui offre une vue imprenable sur Bussang.

Ce site est facilement accessible à pied depuis la station de ski de Larcenaire, sur les hauteurs de Bussang, par un chemin en balcon balisé rectangle vert.

Un descriptif complet de la randonnée et téléchargeable ci dessous.

Église de Saint-Maurice-sur-Moselle

La paroisse de Saint Maurice qui s’étendait du Pont Jean au Col de Bussang est l’une des plus anciennes de la montagne vosgienne. D’abord désignée sous le vocable de Visentine, elle prit le nom de Saint Morise (Maurice) à la fin du XIIIème siècle ou au début du XIVè siècle.
Nous ne savons rien du lieu de culte qui fut le centre de la paroisse de Visentine puis Saint Maurice. La première mention d’un prêtre date de l’abbatiat romarimontain et laisse penser que, dès cette époque, une église desservait la Haute Moselle.

En 1663, l’église fut détruite par un incendie; reconstruite avec des moyens limités en raison des longues guerres de ce siècle, elle connut le même sort en 1701 ainsi que l’école bâtie à proximité.

Le 5 juillet 1725, la nouvelle église consacrée sous l’invocation de Saint Maurice et de ses compagnons martyrs, fut inaugurée officiellement par l’Evêque et Comte de Toul.  L’église contenait 350 places. S’avérant trop exiguë pour une population de 1750 habitants, la commune en 1863 confia l’étude d’un projet d’une nouvelle construction à l’architecte Perron de Remiremont. Celui-ci présenta une église à 3 nefs, de style ogival, d’une contenance de 1075 places pour un coût estimé à 140 000 francs.  L’emplacement du vieux cimetière fut choisi.

Les travaux sont adjugés le 10 avril 1866. Les vitraux peints, commandés dès 1867 sont l’œuvre de Thiriat, peintre sur verre à Metz. La guerre de 1870 retardera la pose des cloches. Ce n’est que le 31 août 1875 que Robert Hartmann, fondeur de cloches, s’engage à livrer une sonnerie parfaite composée de 4 cloches d’un poids total de 4500 kg. Les orgues furent offertes par des mains généreuses. L’horloge date du 15 août 1883.

Église de Le Ménil

L’église Saint-Blaise de Le Ménil a été construite en 1733 et remaniée au cours du 19ème siècle.

Ses vitraux datent de 1947.

On peut y admirer un orgue fabriqué par Jean-Nicolas Jeanpierre en 1835 et transformé par Henri Didier en 1871.

Il est composé de boiseries en sapin et les tuyaux de façade sont en étain verni.