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Question-réponse
Vérifié le 01/01/2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Le congé de solidarité internationale (CSI) permet à un salarié du secteur privé de participer à une mission d'entraide à l'étranger. Il ne concerne donc pas les agents publics sauf s'il est en disponibilité, en détachement ou en congé spécial. Le CSI peut être refusé par l'employeur si l'absence peut causer un préjudice à la bonne marche de l'entreprise. Les règles différent selon que l'entreprise relève ou non d'une convention collective, d'un accord collectif ou d'un accord de branche.
La mission du CSI à laquelle le salarié souhaite participer doit répondre à 2 conditions :
La convention collective, l'accord collectif ou l'accord de branche dont dépend votre entreprise fixe les conditions relatives aux points suivants :
Dans le cadre d'une procédure ordinaire, le salarié informe l'employeur par tout moyen permettant d'attester la date de remise de la demande (par une lettre <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=R46090">RAR</a> ou par une remise contre signature) au moins 30 jours avant le début du CSI.
En cas d'urgence humanitaire (procédure d'urgence), le délai est réduit à 48 heures.
La demande devra indiquer la durée de l'absence envisagée et le nom de l'association avec laquelle la mission sera accomplie.
Le CSI peut être refusé par l'employeur s'il estime que cette absence est susceptible d'avoir des conséquences préjudiciables à la bonne marche de l'entreprise.
Le refus de l'employeur est communiqué au salarié par tout moyen permettant d'attester la date de remise de la décision (lettre <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=R46090">RAR</a> ou remise contre signature) dans les 15 jours suivant la date de réception de la demande.
Le refus de l'employeur doit être motivé et intervient après avis du <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=F34474">comité social et économique (CSE)</a> de l'entreprise (anciennement comité d'entreprise).
À noter
l'accord de l'employeur est acquis si celui-ci ne répond pas dans le délai de 15 jours.
Le CSI peut être refusé par l'employeur s'il estime que cette absence est susceptible d'avoir des conséquences préjudiciables à la bonne marche de l'entreprise.
Le refus de l'employeur est communiqué au salarié par tout moyen permettant d'attester la date de remise de la décision (lettre <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=R46090">RAR</a> ou remise contre signature) dans un délai de 24 heures après réception de la demande.
Le refus de l'employeur doit être motivé et intervient après avis du <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=F34474">comité social et économique (CSE)</a> de l'entreprise (anciennement comité d'entreprise).
À noter
l'employeur n'est pas tenu de motiver son refus et son silence ne vaut pas accord.
Le refus de l'employeur peut être contesté par le salarié devant le <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=F2360"> conseil de prud'hommes</a>.
Pendant le CSI, le contrat de travail est suspendu et le salarié n'est pas rémunéré.
La durée du CSI est assimilée à une période de travail effectif pour la détermination des avantages liés à l'ancienneté et à l'avancement.
La durée du CSI ne peut pas être, sauf d'un commun accord, imputée sur celle du congé annuel.
À la fin du CSI ou à la suite de son interruption pour cas de <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=R38200">force majeure</a>, le salarié retrouve son précédent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rémunération au moins équivalente.
Le salarié remet à l'employeur une attestation de fin de mission délivrée par l'association ou l'organisation concernée.
La mission du CSI à laquelle le salarié souhaite participer doit répondre à 2 conditions :
La durée maximale du congé est de 6 mois.
En cas d'urgence, la durée du congé est de 6 semaines.
Pour demander un CSI, le salarié doit avoir 12 mois d’ancienneté dans l'entreprise, consécutifs ou non.
En fonction de la taille de l'entreprise, le nombre de salariés pouvant prendre simultanément un CSI est limité.
Nombre total de salariés de l'entreprise | Nombre de salarié(s) pouvant bénéficier simultanément d'un CSI |
Inférieur à 50 | 1 |
De 50 à 99 | 2 |
De 100 à 199 | 3 |
De 200 à 499 | 4 |
De 500 à 999 | 5 |
De 1000 à 1999 | 6 |
À partir de 2000 | + 1 par tranche supplémentaire de 1000 salariés |
Dans le cadre d'une procédure ordinaire, le salarié informe l'employeur par tout moyen permettant d'attester la date de remise de la demande (par une lettre <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=R46090">RAR</a> ou par une remise contre signature) au moins 30 jours avant le début du CSI.
En cas d'urgence humanitaire (procédure d'urgence), le délai est réduit à 48 heures.
La demande devra indiquer la durée de l'absence envisagée et le nom de l'association avec laquelle la mission sera accomplie.
Le CSI peut être refusé par l'employeur s'il estime que cette absence est susceptible d'avoir des conséquences préjudiciables à la bonne marche de l'entreprise.
Le refus de l'employeur est communiqué au salarié par tout moyen permettant d'attester la date de remise de la décision (lettre <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=R46090">RAR</a> ou remise contre signature) dans les 15 jours suivant la date de réception de la demande.
Le refus de l'employeur doit être motivé et intervient après avis du <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=F34474">comité social et économique de l'entreprise (CSE)</a> , anciennement comité d'entreprise.
À noter
l'accord de l'employeur est acquis si celui-ci ne répond pas dans le délai de 15 jours.
Le CSI peut être refusé par l'employeur s'il estime que cette absence est susceptible d'avoir des conséquences préjudiciables à la bonne marche de l'entreprise.
Le refus de l'employeur est communiqué au salarié par tout moyen permettant d'attester la date de remise de la décision (lettre <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=R46090">RAR</a> ou remise contre signature) dans un délai de 24 heures après réception de la demande.
Le refus de l'employeur doit être motivé et intervient après avis du <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=F34474">comité social et économique de l'entreprise (CSE)</a> , anciennement comité d'entreprise.
À noter
l'employeur n'est pas tenu de motiver son refus et son silence ne vaut pas accord.
Le refus de l'employeur peut être contesté par le salarié devant <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=F2360">le conseil de prud'hommes</a>.
Pendant le CSI, le contrat de travail est suspendu et le salarié n'est pas rémunéré.
La durée du CSI est assimilée à une période de travail effectif pour la détermination des avantages liés à l'ancienneté et à l'avancement.
La durée du CSI ne peut pas être, sauf d'un commun accord, imputée sur celle du congé annuel.
À la fin du CSI ou à la suite de son interruption pour cas de <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=R38200">force majeure</a>, le salarié retrouve son précédent emploi ou un emploi similaire assorti d'une rémunération au moins équivalente.
Le salarié remet à l'employeur une attestation de fin de mission délivrée par l'association ou l'organisation concernée.
Code du travail : articles L3142-67 à L3142-72
Congé de solidarité internationale : ordre public
Code du travail : article L3142-73
Congé de solidarité internationale : champ de la négociation collective
Code du travail : article L3142-74
Congé de solidarité internationale : dispositions supplétives
Code du travail : articles D3142-54 et R3142-55
Congé de solidarité internationale : ordre public
Code du travail : articles D3142-56 et D3142-57
Congé de solidarité internationale : dispositions supplétives
Liste des associations de solidarité internationale bénéficiaires des dispositions relatives au congé de solidarité internationale
Liste des associations de solidarité internationale
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