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Question-réponse
Vérifié le 19/05/2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
La mobilité volontaire sécurisée permet au salarié d'exercer une activité dans une autre entreprise tout en gardant la possibilité, pendant une certaine durée, de revenir dans son entreprise d'origine. La mobilité volontaire sécurisée ne doit pas être confondue avec le congé de mobilité. La mobilité volontaire sécurisée est ouverte sous conditions.
La mobilité volontaire sécurisée est applicable dans les entreprises et groupes d'entreprises d'au moins <span class="miseenevidence">300 salariés</span>.
Le salarié peut bénéficier de la mobilité volontaire sécurisée s'il a une ancienneté minimale de <span class="miseenevidence">2 ans</span>, consécutifs ou non.
L'accord de l'employeur est obligatoire.
Attention :
la mobilité volontaire sécurisée ne doit pas être confondue avec le<a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=F16676"> congé de mobilité</a>.
Aucune procédure légale n'est imposée. Cependant, pour éviter tout litige, il est préférable de transmettre la demande par écrit.
Aucun délai légal de réponse n'est imposé à l'employeur.
Après 2 refus successifs par l'employeur, le salarié peut s'absenter de son poste afin de suivre une <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=F14018">formation</a> pour se qualifier, évoluer ou se reconvertir.
La période de mobilité volontaire sécurisée doit faire l'objet d'un <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=R10829">avenant</a> au contrat de travail.
L'avenant contient obligatoirement les éléments suivants :
Durant la période de mobilité volontaire sécurisée, le contrat de travail dans l'entreprise d'origine est <a href="https://www.bussang.fr/vos-demarches/etat-civil/?xml=R43526">suspendu</a>.
Le retour du salarié peut avoir lieu à la fin de la période de mobilité. Le retour dans l'entreprise d'origine peut aussi avoir lieu de manière anticipée, dans les conditions prévues à l'avenant et avec l'accord de l'employeur.
À son retour dans l'entreprise d'origine, le salarié retrouve son précédent emploi ou un emploi similaire.
Sa qualification et sa rémunération sont au moins équivalentes.
Lorsque le salarié choisit de ne pas réintégrer son entreprise d'origine, le contrat de travail qui le lie à son employeur est rompu.
Cette rupture constitue une démission. Elle n'est soumise à <span class="miseenevidence">aucun préavis</span> (sauf si l'avenant au contrat en prévoit un).
Travail
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