Mairie de Bussang

ÉGLISE DE RUPT-SUR-MOSELLE

L’église Saint-Etienne de Rupt-sur-Moselle :

La fondation de la Paroisse de Rupt-sur-Moselle remonte probablement au 7ème siècle après l’établissement d’un monastère au sommet du Saint Mont. À cette époque, une chapelle fut édifiée à l’emplacement de l’église actuelle, sous le nom de « Parrochaige de Sainct Estene de Lonchamp » ; cet édifice religieux, avec le cimetière clos de murs, devaient servir de refuge en cas d’attaque, les habitants s’y rassemblaient pour tenir compte des décisions seigneuriales.

Mais, c’est en 1738 que fût construite la première église de Rupt sur Moselle.

Mais, au milieu du siècle dernier, devenue trop petite pour accueillir les paroissiens, il a été décidé de l’agrandir en 1846 (Rupt sur Moselle comptait 4 390 habitants).

L’ancienne église faisait 360 m², celle qui fût construite, donc l’actuelle, fait 927 m².

Il fût décidé, à cette époque, de démolir le chœur et la nef datant du 18ème siècle, mais le clocher et sa base seront conservés ; cette partie de l’édifice affirme la valeur historique de l’église ; une précision qui mérite d’être relevée.

ÉGLISE DE SAINT-MAURICE-SUR-MOSELLE

La paroisse de Saint Maurice qui s’étendait du Pont Jean au Col de Bussang est l’une des plus anciennes de la montagne vosgienne. D’abord désignée sous le vocable de Visentine, elle prit le nom de Saint Morise (Maurice) à la fin du XIIIème siècle ou au début du XIVè siècle.
Nous ne savons rien du lieu de culte qui fut le centre de la paroisse de Visentine puis Saint Maurice. La première mention d’un prêtre date de l’abbatiat romarimontain et laisse penser que, dès cette époque, une église desservait la Haute Moselle.

En 1663, l’église fut détruite par un incendie; reconstruite avec des moyens limités en raison des longues guerres de ce siècle, elle connut le même sort en 1701 ainsi que l’école bâtie à proximité.

Le 5 juillet 1725, la nouvelle église consacrée sous l’invocation de Saint Maurice et de ses compagnons martyrs, fut inaugurée officiellement par l’Evêque et Comte de Toul.  L’église contenait 350 places. S’avérant trop exiguë pour une population de 1750 habitants, la commune en 1863 confia l’étude d’un projet d’une nouvelle construction à l’architecte Perron de Remiremont. Celui-ci présenta une église à 3 nefs, de style ogival, d’une contenance de 1075 places pour un coût estimé à 140 000 francs.  L’emplacement du vieux cimetière fut choisi.

Les travaux sont adjugés le 10 avril 1866. Les vitraux peints, commandés dès 1867 sont l’œuvre de Thiriat, peintre sur verre à Metz. La guerre de 1870 retardera la pose des cloches. Ce n’est que le 31 août 1875 que Robert Hartmann, fondeur de cloches, s’engage à livrer une sonnerie parfaite composée de 4 cloches d’un poids total de 4500 kg. Les orgues furent offertes par des mains généreuses. L’horloge date du 15 août 1883.

ÉGLISE DU THILLOT

Les habitants du Thillot avaient initialement construit une petite chapelle qui était devenue trop exigüe pour la célébration des cultes.

Dès 1897, l’emplacement de la nouvelle église donne lieu à une polémique qui durera plusieurs années.

Le premier coup de pioche sera donné seulement en mars 1903 et la nouvelle église est finalement inaugurée en octobre 1904.

Une horloge à 3 cadrans est mise en place en mai 1909 par Monsieur Farini.

Les vitraux sont réalisés entre 1947 et 1949 par les ateliers Loire.

CROIX DE COUARD

La Croix de Couard a été érigée en 1947 pour fêter le retour des prisonniers et déportés de la Seconde Guerre Mondiale.

Elle est située sur la Montagne de Couard (737 mètres) qui domine le village de Fresse-sur-Moselle et offre une belle vue sur le centre de la commune.

Les matériaux qui la composent ont été à l’époque montés à dos d’hommes par les habitants du village, y compris les enfants des écoles qui ont monté le sable par des sentiers escarpés.

Accessible uniquement à pied, on peut rejoindre ce site soit depuis le centre du village soit depuis l’étang du Frac en suivant le sentier balisé cercle rouge.

LA CHAPELLE DES CHARBONNIERS

Une première chapelle en planches, surmontée d’un minuscule clocher avait été édifiée en 1860 sur la Têtote, petite colline rocheuse, à l’entrée du hameau par Jean-Nicolas Aiguier, le propriétaire des lieux, aidé de quelques personnes de l’endroit. C’est pour conjurer le sort qu’il réalisa ce petit lieu de recueillement et de prière. La vallée des charbonniers était alors très peuplée, mais la population du hameau était éloignée de l’église de Saint Maurice. C’est ainsi que Nicolas Aiguier pensait implanter à la fois un lieu de recueillement  et de prière où l’on pourrait parfois entendre la messe.

Dès l’origine, la chapelle fut placée sous le double patronage de St Nicolas, patron de la Lorraine, et de la Vierge, Notre Dame de Consolation. C’est pourquoi on peut encore voir, mais malheureusement cachées par de grandes statues en plâtre, 3 autres petites statues en bois quelque peu mutilées par le temps: St Nicolas levant 3 doigts au dessus de la cuve miraculeuse, avec hélas, sa crosse brisée, St Joseph et la Vierge Marie.

La chapelle St Nicolas – Notre Dame de Consolation fut bénie par le Curé Claudel, le 6 décembre 1861, jour de la fête du saint patron de la Lorraine. Les dimanches et jours de fête, la messe y était dite régulièrement. Après la guerre de 1939-1945 et pendant plusieurs décennies fut créée la Fête des Charbonniers, le 15 août, fête de la Vierge. Ce jour là, une messe était célébrée dans la chapelle, trop petite, et à l’extérieur.

En 1987, la chapelle fait peau neuve grâce à plusieurs associations locales et à une participation financière des propriétaires du terrain.

ÉGLISE DE FRESSE-SUR-MOSELLE

L’histoire de l’église Saint-Brice de FRESSE-SUR-MOSELLE :
Au 10ème siècle : Les habitants de la commune de FRESSE-SUR-MOSELLE appartenaient à la paroisse de RAMONCHAMP, chrétienté et doyenné de REMIREMONT, diocèse de TOUL.

Lorsque la commune de FRESSE-SUR-MOSELLE eut sa première église, elle reçut une contribution de l’église mère de RAMONCHAMP pour sa construction et son aménagement. Cette église n’était qu’une chapelle de secours et non un temple de culte.

Le 22 décembre 1640 : Permission de célébrer des messes de dévotion la semaine.

En 1665 : Faculté d’y administrer des baptêmes puis en 1737 : Date à laquelle la paroisse devient indépendante.

En 1741 : Installation d’un presbytère, son premier vicaire était Messire COUSERAT.
Le 05 juin 1803 : Premier curé de la paroisse, l’abbé BONNABE.
Le 04 décembre 1856 : Travaux de démolition de l’ancienne église qui tombait en ruines et de la construction de l’église actuelle. Celle-ci fut achevée, aménagée et ouverte au culte en 1863.
En 1863 : Couverture de l’Eglise puis en 1880 : Installation de l’orgue à la tribune.
En 1892 : Installation d’une troisième cloche. En 1926 : Décoration intérieure de l’église.
En 1934 : Electrification des cloches.
En 1936 :Affermissement des vitraux disjoints et pose d’une double cloison en verre cathédrale.
En 1937 : Installation du chauffage et construction des sacristies.
En 1947 : Remplacement complet de l’orgue.

BELFORT ET LE LION DE BARTHOLDI

LE LION DE BELFORT est une sculpture monumentale en haut-relief du sculpteur alsacien Frédéric Bartholdi, située à Belfort au pied de la falaise de la citadelle. Elle représente un lion couché et blessé prêt à se dresser qui repose sur un piédestal en rocaillage et commémore la résistance de la ville assiégée par les Prussiens durant la guerre de 1870 à l’issue de laquelle la zone correspondant à l’actuel Territoire de Belfort sera la seule partie de l’Alsace à rester française.

LA CITADELLE : Dominant les rochers, elle s’impose sur Belfort. L’œuvre du comte de la Suze marque l’histoire de la ville qu’elle a en son temps protégée des assaillants. Fossés, remparts ou Tour des Bourgeois…

LE GRAND SOUTERRAIN : le Grand Souterrain et ses projections de haute volée offre une visite où modernité et patrimoine se marient dans une scénographie composée de panoramiques sons et lumières.

Visite de la vieille ville et de la Citadelle de Belfort avec LE PETIT TRAIN TOURISTIQUE pour découvrir la ville et ses monuments incontournables…

LA TERRASSE PANORAMIQUE : Située au dessus du Musée d’Histoire, elle offre une vue à 360° de la ligne bleue des Vosges aux contreforts du Jura, ainsi que sur la vieille ville de Belfort.

CROIX DE PARIER

La Croix de Parier qui domine Rupt-sur-Moselle fut érigée en 1939 en gage de reconnaissance pour les survivants de la guerre de 1914-1918 et de protection pour les soldats de la commune.

Elle fut bénie le 1er octobre 1939 par l’évêque de Saint-Dié à l’issue d’une grande procession qui regroupa plus de 1000 personnes.

Elle mesure 10.10 mètres de haut et 1.23 mètre d’envergure. Pourtant électrifiée depuis 1939, la Croix de Parier n’était plus illuminée depuis 1952.

Récemment repeinte, son éclairage rénové et ses alentours défrichés, son site offre aux promeneurs un superbe point de vue sur la Vallée de la Moselle et la cité ruppéenne depuis le sommet du rocher sur lequel elle est installée.

Accès en voiture par une route à  l’arrière de l’église de Rupt sur Moselle jusqu’au parking et ensuite suivre l’itinéraire balisé de l’anneau  jaune, faire l’aller-retour par le même chemin.

Bonnes chaussures indispensables !

ÉGLISE DU MENIL

L’église Saint-Blaise du Ménil a été construite en 1733 et remaniée au cours du 19ème siècle.

Ses vitraux datent de 1947.

On peut y admirer un orgue fabriqué par Jean-Nicolas Jeanpierre en 1835 et transformé par Henri Didier en 1871.

Il est composé de boiseries en sapin et les tuyaux de façade sont en étain verni.

ÉGLISE DE RAMONCHAMP

Eglise mère de toute la vallée de la Haute Moselle, l’église Saint-Rémy et Saint-Blaise de Ramonchamp a été construite en 1684.

Elle fut dotée d’un orgue en 1732 grâce au don de l’abbé Georges d’Ogeron, curé de Ramonchamp de 1735 à 1785.

L’église renferme une peinture de 1950 du peintre Lecomte qui commémore la 1ère Guerre Mondiale.

Cette oeuvre représente des soldats blessés et mourants ainsi qu’un ange.

Outils d’accessibilité