Mairie de Bussang

Vierge de Le Thillot

La vierge du Thillot, aussi appelée Notre-Dame de la Libération, est une statue érigée par la paroisse pour commémorer la libération du village le 26 novembre 1944.

Le Thillot a payé un lourd tribut durant la Seconde Guerre Mondiale : la cité a été détruite à 50% lors des bombardements de juin 1940 et septembre 1944.

La vierge, qui a été bénie le 4 avril 1948, se situe sur un petit sommet (altitude : 585 mètres) d’où l’on jouit d’un magnifique panorama sur la vallée.

L’accès au site se fait à pied depuis un chemin desservi par la rue du Tacot : il faut suivre le balisage triangle jaune en direction de l’étang de la Peau puis la pancarte indiquant « point de vue de la vierge ».  Consultez le descriptif de la promenade qui vous y mène.  

Haut de Bélué

Le Haut de Bélué est un sommet situé sur la commune de Rupt-sur-Moselle culminant à 870 mètres d’altitude.

Il surplombe la vallée de Grandrupt et offre un superbe panorama vers l’Est en direction de la vallée de la Haute Moselle, dominée par les silhouettes des ballons d’Alsace et de Servance.

Le site est agrémenté d’un chalet forestier ouvert au public, d’une aire de jeux pour les enfants, de tables de pique-nique ainsi que d’une table d’orientation avec vue sur les crêtes vosgiennes.

On peut accéder en voiture à 1 kilomètre environ du chalet depuis la Croix du Lait.

Du centre de Rupt-sur-Moselle, prendre la route en direction de Le Thillot.

Au hameau de Saulx, prendre à gauche direction « vallée de Grandrupt » puis dans la vallée, monter à gauche direction « site de Bélué ».

La route passe à proximité du Haut Pré avant d’arriver au col de la Croix du Lait.

Source de la Moselle

La fontaine située sur la route des sources au pied du Drumont à 735 m d’altitude matérialise officiellement la source de la Moselle.

Cependant la rivière se forme de la réunion de plusieurs ruisseaux dont certains sourdent à plus de 1000 m, sur les pentes du Grand Drumont.

Après un long parcours de 560 kms, la Moselle se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne qui n’est pourtant qu’à 262 kms de Bussang à vol d’oiseau ! 

La source est signalée par un monument en granit qui a été érigé le 23 mai 1965. Elle est située au-dessous du Col de Bussang.

Source Marie – eau ferrugineuse

La Source Marie est le dernier vestige de l’ancienne station thermale qu’était Bussang.

Entourée d’un joli parc, la source Marie est abritée par un kiosque dont l’entrée est libre, et permanente où l’on peut déguster gratuitement l’eau minérale gazeuse naturellement, préconisée à l’époque pour le traitement de l’anémie car riche en fer.

Elle se situe au bout d’un joli chemin, à droite sur la route des sources (D89) au niveau du gîte « Les Sources », en contre-bas de la route nationale qui mène au col de Bussang, à la sortie du village.

 

Table d’orientation de Chaillon

Le sommet de Chaillon, à une altitude de 634 mètres, est un site calme et tranquille.

En effet, cette petite montagne facilement accessible depuis l’église du Thillot offre de somptueux panoramas sur la vallée, dont le principal est agrémenté d’une table d’orientation qui permet de reconnaître les sommets environnants.

A proximité se trouvent bancs, aires de pique-nique et même un charmant petit étang niché dans un écrin de verdure.

Suivez notre itinéraire de balade familiale qui vous mènera jusqu’à ce joli point de vue. 

Arboretum

A dix minutes de marche du centre de Fresse sur Moselle (parking près des ateliers municipaux), l’arboretum s’étend sur plus de quatre hectares à une altitude variant de 560 à 590 mètres. L’accès en pente douce sur un coteau exposé au sud qui domine le village et la vallée de la Moselle. Depuis sa création en 1992, l’arboretum s’est enrichi de 200 variétés d’arbres d’espèces européennes locales et méditerranéennes mais aussi africaines, asiatiques et américaines. La qualité du sol et la bonne exposition du site ont favorisé l’adaptation de ces espèces. Des plaquettes d’informations sont exposées près des arbres pour le visiteur qui désire en faire la connaissance. Le domaine est en forêt communale. La gestion est confiée à l’Office Nationale des Forêts depuis sa création. L’espace est traversé par un parcours de santé de deux kilomètres qui fait le bonheur des sportifs et des promeneurs.

La chapelle des Breucheux

Cette chapelle dédiée à Notre-Dame du Bon Conseil a été érigée en 1957 par les enfants de Ramonchamp en reconnaissance et en souvenir des camarades victimes de la guerre.

On peut la rejoindre aisément depuis le centre du village soit en voiture soit à pied en empruntant le sentier balisé disque bleu.

Elle est agrémentée de bancs qui invitent à y faire une pause.

Église de Rupt-sur-Moselle

L’église Saint-Etienne de Rupt-sur-Moselle :

La fondation de la Paroisse de Rupt-sur-Moselle remonte probablement au 7ème siècle après l’établissement d’un monastère au sommet du Saint Mont. À cette époque, une chapelle fut édifiée à l’emplacement de l’église actuelle, sous le nom de « Parrochaige de Sainct Estene de Lonchamp » ; cet édifice religieux, avec le cimetière clos de murs, devaient servir de refuge en cas d’attaque, les habitants s’y rassemblaient pour tenir compte des décisions seigneuriales.

Mais, c’est en 1738 que fût construite la première église de Rupt sur Moselle.

Mais, au milieu du siècle dernier, devenue trop petite pour accueillir les paroissiens, il a été décidé de l’agrandir en 1846 (Rupt sur Moselle comptait 4 390 habitants).

L’ancienne église faisait 360 m², celle qui fût construite, donc l’actuelle, fait 927 m².

Il fût décidé, à cette époque, de démolir le chœur et la nef datant du 18ème siècle, mais le clocher et sa base seront conservés ; cette partie de l’édifice affirme la valeur historique de l’église ; une précision qui mérite d’être relevée.

Église de Fresse-sur-Moselle

L’histoire de l’église Saint-Brice de Fresse-sur-Moselle :
Au 10ème siècle : Les habitants de la commune de Fresse-sur-Moselle appartenaient à la paroisse de Ramonchamp, chrétienté et doyenné de Remiremont, diocèse de Toul.

Lorsque la commune Fresse-sur-Moselle eut sa première église, elle reçut une contribution de l’église mère de Ramonchamp pour sa construction et son aménagement. Cette église n’était qu’une chapelle de secours et non un temple de culte.

Le 22 décembre 1640 : Permission de célébrer des messes de dévotion la semaine.

En 1665 : Faculté d’y administrer des baptêmes puis en 1737 : Date à laquelle la paroisse devient indépendante.

En 1741 : Installation d’un presbytère, son premier vicaire était Messire COUSERAT.
Le 05 juin 1803 : Premier curé de la paroisse, l’abbé BONNABE.
Le 04 décembre 1856 : Travaux de démolition de l’ancienne église qui tombait en ruines et de la construction de l’église actuelle. Celle-ci fut achevée, aménagée et ouverte au culte en 1863.
En 1863 : Couverture de l’Eglise puis en 1880 : Installation de l’orgue à la tribune.
En 1892 : Installation d’une troisième cloche. En 1926 : Décoration intérieure de l’église.
En 1934 : Electrification des cloches.
En 1936 :Affermissement des vitraux disjoints et pose d’une double cloison en verre cathédrale.
En 1937 : Installation du chauffage et construction des sacristies.
En 1947 : Remplacement complet de l’orgue.

Église de Saint-Maurice-sur-Moselle

La paroisse de Saint Maurice qui s’étendait du Pont Jean au Col de Bussang est l’une des plus anciennes de la montagne vosgienne. D’abord désignée sous le vocable de Visentine, elle prit le nom de Saint Morise (Maurice) à la fin du XIIIème siècle ou au début du XIVè siècle.
Nous ne savons rien du lieu de culte qui fut le centre de la paroisse de Visentine puis Saint Maurice. La première mention d’un prêtre date de l’abbatiat romarimontain et laisse penser que, dès cette époque, une église desservait la Haute Moselle.

En 1663, l’église fut détruite par un incendie; reconstruite avec des moyens limités en raison des longues guerres de ce siècle, elle connut le même sort en 1701 ainsi que l’école bâtie à proximité.

Le 5 juillet 1725, la nouvelle église consacrée sous l’invocation de Saint Maurice et de ses compagnons martyrs, fut inaugurée officiellement par l’Evêque et Comte de Toul.  L’église contenait 350 places. S’avérant trop exiguë pour une population de 1750 habitants, la commune en 1863 confia l’étude d’un projet d’une nouvelle construction à l’architecte Perron de Remiremont. Celui-ci présenta une église à 3 nefs, de style ogival, d’une contenance de 1075 places pour un coût estimé à 140 000 francs.  L’emplacement du vieux cimetière fut choisi.

Les travaux sont adjugés le 10 avril 1866. Les vitraux peints, commandés dès 1867 sont l’œuvre de Thiriat, peintre sur verre à Metz. La guerre de 1870 retardera la pose des cloches. Ce n’est que le 31 août 1875 que Robert Hartmann, fondeur de cloches, s’engage à livrer une sonnerie parfaite composée de 4 cloches d’un poids total de 4500 kg. Les orgues furent offertes par des mains généreuses. L’horloge date du 15 août 1883.